Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


29 VIII 57 --- Mérimée écrit à Abbatucci qu'il n'a fait aucune démarche pour sauver Baudelaire et qu'il juge les Fleurs du mal ed. de 1857 comme un livre "très médiocre et nullement dangereux" (Crépet D ). Il écrit également à Mme de la Rochejaquelein à propos de Baudelaire, qu'il ne connaît pas mais qu'il croit être "niais et honnête" (CatBN57 66). Dans le Nord, Henry de Pène considère les Fleurs du mal ed. de 1857 comme "un des recueils les plus notables qui aient paru depuis quelques années", tout en exprimant quelques réserves sur ce livre (T ). La Bibliographie de la France enregistre la publication des Articles justificatifs (T ). J. Le Fils, dans Rabelais, répète ce qu'il a entendu dire: que pendant le procès des Fleurs du mal ed. de 1857, on a lancé un mot imprudent, lequel mot pourra attirer l'attention du parquet sur un autre livre publié il y a "au moins vingt ans par un de nos feuilletonnistes" (T ). [details]

25 VIII 66 --- Mérimée écrit à Banville au sujet de la demande de subside pour Baudelaire. Il avoue avoir été en relation avec le poète et reconnaît "l'originalité de son caractère." Mérimée espère que son témoignage aidera Baudelaire à obtenir le subside (Crépet D ). Dans la Petite Revue Pincebourde raconte sur Baudelaire l'anecdote où il morigène quelqu'un d'avoir estropié son nom (BJ 95--96). Baudelaire est mentionné par Philippe Dauriac, dans le Monde illustré (T ). Pour Emile Zola, dans l'Evénement, Baudelaire est "un pauvre et étrange esprit" (T ). La Bibliographie de la France enregistre la publication par Didot de la Bibliographie historique et critique de la Presse périodique française d'Eugène Hatin. On y trouve une référence au Salut public (T ). [details]